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Covid-19, faisons le point

Aujourd'hui on souhaitait faire le point avec vous, concernant la pandémie actuelle qui a totalement chamboulé l'industrie du complément capillaire. Ce post de blog sera donc rédigé différemment, sous forme...

Aujourd'hui on souhaitait faire le point avec vous, concernant la pandémie actuelle qui a totalement chamboulé l'industrie du complément capillaire. Ce post de blog sera donc rédigé différemment, sous forme de questions/réponses avec Sébastien, le fondateur de la marque BYSIX.


Q : Question de Marion

R : Réponse de Sébastien


Q : Pouvons-nous faire un point sur la pandémie depuis le mois de février ?

R : Effectivement, un récapitulatif rapide de la situation s'impose pour nos lecteurs et nos lectrices afin de comprendre l'impact réel de la pandémie.

Nous avons commencé à entendre des "rumeurs" au sujet de ce virus dès le début du mois de janvier 2020 de la part de notre assistant présent au sein de notre usine. Au départ, nous n'étions pas vraiment inquiets à ce sujet, car il était impensable que cette situation prenne une ampleur aussi importante (celle que nous connaissons aujourd'hui). Cette inquiétude a commencé à se faire sentir au mois de février, car nous prenions connaissance des différentes informations de la part des médias, ainsi qu'une augmentation constante des cas de Covid en Europe et dans le monde.

C'est à partir de la fin du mois de février, que nous avons reçu l'information de fermeture totale des frontières de la Corée du Nord, sans informations supplémentaires, ni même de prévision de réouverture. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'une partie (majeure) de l'implantation des cheveux, se fait en Corée du Nord. Il est extrêmement rare de réaliser l'implantation de compléments capillaires en dehors de la Corée, car le coût de fabrication est bien supérieur et le travail peut être moins minutieux.

À ce jour, les frontières de la Corée du Nord sont toujours fermées et nous ne connaissons pas encore de date précise pour la réouverture.

Q : Quelles décisions ont été prises lorsque l'annonce de la fermeture des frontières a été faite ?

R : Au sein de BYSIX, je ne suis pas le seul décisionnaire. Je consulte systématiquement Nicolas, mon associé, ainsi qu'une partie de notre équipe du service client, des expéditions, et notre assistant présent à l'usine, afin d'être le plus objectif possible en fonction de ce qui est réalisable. C'est donc à partir du mois de mars que nous avons pris la décision de délocaliser totalement les productions de compléments capillaires. Cette décision a demandé une grande réflexion, car pour délocaliser des productions sans altérer la qualité, il est nécessaire de recruter de nouveaux techniciens et de les former durant plusieurs semaines.

Nous avons la chance chez BYSIX, de ne pas simplement faire appel à un fournisseur, mais d'avoir pleinement la main sur les fabrications et sur le process général. C'est ce qui nous a permis de réagir assez rapidement. Pour comprendre plus facilement, il est important de dire qu'avant la pandémie mondiale, nous comptions 50 techniciens qui travaillaient uniquement pour la création du stock de notre enseigne. En sachant qu'un technicien réalise environ 4 compléments capillaires au mois, nous avons pu constituer durant toutes ces années, un stock très conséquent de plusieurs milliers de pièces standards. Ce stock était constamment renfloué, ce qui nous permettait d'offrir à nos clients, un très grand volume de prothèses capillaires. Nous n'avions pas vraiment de limites à ce niveau.

Avec cette pandémie, ainsi que la fermeture des frontières commerciales de la Corée du Nord, nous avons dû écouler durant près de 3 mois, les quelques milliers de compléments capillaires que nous avions en stock, puis entre-temps, réaliser la formation des nouveaux techniciens. C'est à partir du mois de mai que les nouvelles productions ont pu démarrer, mais avec une rapidité moins importante et un coût de fabrication bien supérieur.

Q : Parlons justement du coût de fabrication. Qu'en est-il aujourd'hui ?

R : Nous avons dû augmenter nos prix d'une quarantaine d'euros à partir du mois d'août car il nous était impossible de prendre en charge la totalité de cette augmentation. Cela aurait créé des ventes à perte, et je pense que nos clients ont bien compris que le but de cette augmentation temporaire est de permettre à BYSIX une continuité en terme de qualité et de services. Cette augmentation sera présente jusqu'à la fin de la pandémie, ou plutôt jusqu'à la réouverture des frontières commerciales de la Corée du Nord.

Nous avons tout de même pris la décision de permettre à nos utilisateurs particuliers et professionnels de conserver les avantages liés aux programmes de fidélité afin que cette augmentation soit plus légère.

Q : Peut-on faire un point sur les productions en cours et les délais de fabrication ?

R : Actuellement nous produisons comme jamais nous ne l'avons fait auparavant. Nous avons dû rattraper le retard des fabrications sur-mesure depuis le mois de janvier, car les confections sur-mesure étaient, pour la plupart, bloquées en Corée du Nord. De nouvelles fabrications ont dû être mises en place à nos frais pour pouvoir satisfaire nos utilisateurs.

Nous sommes conscients en interne, que le délai de certaines fabrications sur-mesure était très élevé, mais nous n'avions aucune autre possibilité malheureusement. À ce jour nos équipes terminent de rattraper ce retard pour des confections qui ont été fortement impactées par ces blocages.

Aujourd'hui, nous avons repris un rythme très constant au niveau de la fabrication. Désormais nous comptons plus de 200 techniciens affectés uniquement à la production des stocks de notre enseigne. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons mis en place une liste "prioritaire", car cela permet à tous nos clients, professionnels et particuliers, de réaliser des précommandes et de bénéficier des compléments capillaires de ces productions.

Les nouvelles confections sur-mesure, ne sont également plus retardées, mais nous nous laissons un délai de 10 à 12 semaines pour anticiper le moindre retard.

Q : Quelle leçon pouvez-vous tirer de cette pandémie ?

R : C'est une question très intéressante.

Disons que, nous ne pouvons pas vraiment tirer de leçon de cette période, car il n'y a pas vraiment de responsable. Je me dis simplement, que nous avons une très grande chance de pouvoir gérer très facilement nos équipes, mais surtout je réalise que mes collaborateurs au service client, ainsi que ceux du service expédition, ou même au sein de la direction, sont les principaux acteurs de la stabilité de BYSIX. Nous prenons bien entendu les décisions importantes, cependant j'ai pu constater une réelle implication de la part de mes collègues, et surtout une très grande patience au service client avec les nombreuses réclamations et la très grande charge de travail.

Il est important de signaler que, comme pour chaque entreprise en Belgique, en France, ou dans la plupart des pays touchés par la pandémie, nous avons dû revoir totalement nos méthodes, mettre en place le télétravail pour le service client, réorganiser les équipes, recruter... Je suis extrêmement reconnaissant de l'implication et de la compréhension de nos équipes face à cette période délicate.

Q : Ne serait-il pas raisonnable de ne plus faire appel à la Corée du Nord à l'avenir ?

R : Nous nous posons cette même question depuis le début de la pandémie. Mais je ne peux y répondre aujourd'hui malheureusement.

Cette situation fait effectivement réfléchir, car nous sommes de fervents défenseurs du Made in Europe et de l'écologie, alors vous imaginez bien que notre impact n'est pas idéal et nous en sommes conscients depuis des années, d'autant plus depuis le début de cette pandémie.

Le fait de délocaliser les productions en Europe, aurait un fort impact sur nos prix. Actuellement un complément capillaire est vendu 225€ chez BYSIX, en revanche si nous devions produire en Europe, ce prix serait multiplié par 3, 4, voir plus. C'est donc impensable pour nous de proposer ce prix à nos utilisateurs, mais nous réfléchissons de plus en plus à des alternatives.

Le plus complexe se trouve au niveau de la confection d'un complément capillaire. La fabrication ne peut se faire qu'à la main afin de reproduire l'injection naturelle et cela demande plusieurs semaines pour qu'un complément capillaire soit terminé. Il est donc très simple de comprendre le coût que cela pourrait demander si la fabrication se faisait en France ou en Belgique...

Mais ce n'est pas une réponse fermée. Nous étudions plusieurs possibilités à ce sujet.

Q : Comment envisagez vous les prochains mois chez BYSIX ?

R : Je ne cache pas que 2020 est une année riche en travail et en remise en question. Mais il est clair que la situation s'améliore radicalement aujourd'hui, et il me semble juste de dire que d'ici quelques mois nous pourrons de nouveau proposer un stock illimité et des délais plus raisonnables pour les confections.

Nous savons que certains clients ont été fortement touchés par les pénuries chez BYSIX, mais également auprès de la quasi totalité des enseignes de complément capillaire. Toute l'industrie du complément a rencontré les mêmes difficultés que BYSIX, avec quelques exceptions pour les instituts locaux qui ne réalisent pas vraiment de ventes en volume.

Aujourd'hui nous sommes très reconnaissants quant à la compréhension de la plupart de nos utilisateurs.



J'espère que ces quelques mots de la part du fondateur de BYSIX, vous auront permis de mieux comprendre l'impact de la pandémie pour l'industrie du complément capillaire.


En cas de questions, notre équipe se fera un réel plaisir de vous conseiller.

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